C’est pour homicide involontaire par inattention et négligence qu’une sage-femme du centre hospitalier de Cambrai comparaissait au tribunal judiciaire de Cambrai.

Aucun n’a osé renoncer. « C’était un peu un concours de testostérone », plaide l’avocate Me Ludivine Bidart-Decle.

Me Ludivine Bidart-Decle, avocate d’un des prévenus : pour elle, la présence des armes ne se justifiait « qu’au cas où cela tourne mal ». Il s’agissait juste de récupérer un scooter volé dans un environnement hostile

Me Bidart-Decle évoque les « incohérences » de ce dossier quand son confrère Guillaume Demarcq trouve « ahurissant » le sort qui est réservé à son client, « un type bien qui a bâti tout seul sa première pizzeria, bosse sept jours sur sept et emploie actuellement 65 personnes ».

«Les animaux étaient terrorisés », affirme Me Bidart-Decle, pour la défense. L'avocate met en cause l'association One voice, qui a recueilli les cinquante chiens après confiscation : «En un an, dix-huit sont morts ou ont été euthanasiés. Jamais une telle hécatombe ne s'est produite chez mes clients ! »